Thau


Ce qui m’a le plus frappé autour de l’Etang de Thau, c’est cette atmosphère post apocalyptique, des bateaux abandonnés, des tas de coquilles d’huîtres mortes partout, des pontons qui s’écroulent. Une ambiance de ville fantôme en fait.
Pourtant des gens travaillent sur place, on en a rencontré certains, on a parlé avec eux, ils nous ont fait goûter moules et huîtres de leurs récoltes et nous ont expliqué les difficultés qu’ils rencontrent, le taux de mortalité souvent très important chez les jeunes huîtres, leur perte d’autonomie dû au fait qu’ils achètent les naissains plutôt que de faire reproduire les huîtres sur place…
Nous avons aussi parlé de ces nouvelles huîtres, sur le marché depuis 1996, dites « de quatre saisons » car ne produisant jamais de laitance, les triploïdes. Ce sont des huîtres génétiquement modifiées.
Bref, la vie n’est pas facile à Bouzigues, heureusement certains ostréiculteurs peuvent compter sur les petites mains de leurs proches.













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